Pour commencer,  la conciliation travail et études offre aux jeunes de maîtriser leur propre gestion du temps entre l’école et les heures de travail. En effet, à un jeune âge il est difficile d’harmoniser son horaire, donc la combinaison de ces deux engagements permet l’apprentissage d’une bonne organisation de ses activités. Il devra donc apprendre à gérer et prioriser ses loisirs personnels de ses engagements les plus importants, ce qui mène donc à développer le sens des responsabilités et l’autonomie. Ces aptitudes sont bénéfiques car elles permettent d’adopter de bonnes habitudes pour le marché du travail qui suivra après les études de l’adolescent.  

Ensuite, avoir un emploi lors de ses études donne l’opportunité d’amasser de l’argent de poche. Cet avantage peut non seulement apprendre aux jeunes à mettre de l’argent de côté pour des projets futurs mais aussi à apprendre la valeur de celle-ci. Il est clair qu’en travaillant pour obtenir un revenu, un adolescent apprendra à se débrouiller et devenir plus indépendant financièrement de ses parents. Selon moi, c’est un avantage tant pour le jeune que pour les parents. De plus, la bonne gestion de ses économies s’apprend rapidement et comble le besoin d’autonomie qu’un jeune désir à cet âge.

Depuis plusieurs années, le Québec est réputé pour ses nombreuses et bonnes institutions scolaires privées. D'ailleurs, leurs bonnes réputations ne cessent de s'accroître contrairement à celles des écoles publiques. Cela mène donc à plusieurs controverses, mais particulièrement au questionnement face aux subventions dans les écoles privées. À mon avis, nous devons réduire ou peut-être même abolir complètement le financement dans les institutions privées du Québec. D'une part, l'État finance déjà ce secteur à 60% et de l'autre, ne faudrait-il pas valoriser les écoles publiques qui souffrent énormément de préjugés sur leur éducation?

Marie-Joëlle

Le respect de l'environnement fait inévitablement parti de notre société car il représente l’avenir de notre planète. Jusqu’à quel point faudra-t-il pousser les gens à y faire attention et à changer leurs actions pour protéger notre planète? Pour ma part, je suis entièrement d’accord avec vous, Madame Nadine Vachon, et vos propos mentionnés dans votre lettre ouverte. Pour être honnête, je me suis reconnue à plusieurs reprises lors de ma lecture, mais plus particulièrement lorsque vous énumérez toutes les actions vertes que vous faites pour l’environnement car je crois qu’une grande majorité des gens posent les mêmes actions que vous et se reconnaissent à travers votre texte.

Premièrement, je tiens à vous féliciter pour les belles valeurs que vous transmettez à travers votre texte. Je vous trouve réaliste dans vos propos et vous avez beaucoup de courage d’exprimer votre opinion ainsi par rapport à ces écolos intégristes. Je suis particulièrement d’accord avec vous lorsque vous affirmez que les écolos deviennent extrémistes, pour ne pas dire même hystériques. Malheureusement, en essayant d’inciter les gens à mieux respecter l’environnement, ils cherchent à les faire culpabiliser de leurs mauvaises habitudes. Ils veulent tellement un virage vert qu’ils risquent de faire déraper le véritable message vert, comme vous le mentionnez, et c’est un argument auquel je vous appuie fortement. N’êtes-vous pas une spécialiste dans le domaine pour évoquer de solides arguments? En d’autres mots, pourquoi ne pas vous lancez dans ce domaine pour faire voir aux écolos un autre côté de leurs intérêts extrémistes? Après tout, vos faits décrits dans votre texte représentent la situation de beaucoup de citoyens soucieux de l’environnement mais plus ou moins actif sur ce plan.

Finalement, je vous remercie de m’avoir ouvert les yeux et probablement ceux de beaucoup d’autres gens sur les écolos extrémistes de notre société. Tous vos propos m’ont semblés honnêtes et réalistes. En espérant que plusieurs personnes se soient reconnus comme moi et qu’ils constatent dans quelle réalité désagréable vous vivons.

Marie-Joëlle